La région Île-de-France subit une profonde mutation institutionnelle (suppression des communautés d’agglomération de la petite Couronne et création de nouveaux territoires intercommunaux, création de La Métropole du Grand Paris, la réorganisation et le transfert des compétences de chaque collectivité) qui a logiquement un impact sur les activités et équipements sportifs du territoire.

Si l’échelon régional peut présenter un réel aspect fédérateur, l’échelon de proximité via la commune demeure le principal fournisseur en termes d’offre et de projets. Le sport local s’appuie sur trois piliers : d’un côté les services municipaux, de l’autre, le club omnisports et les associations. À Nanterre, cette coopération sur le territoire communal et intercommunal est largement favorisée par l’office municipal d’éducation physique et du sport (membre de l’office départemental des offices des sports du 92).

Il apparaît désormais nécessaire de développer des actions de coopération au-delà des «frontières» communales : avec des villes voisines et leurs associations, mais aussi avec des partenaires venant d’univers différents (fédérations sportives et établissements scolaires par exemple).

Cette volonté pourrait s’appuyer sur des initiatives existantes mais également sur des opportunités fédératrices comme la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 (dont Nanterre sera l’un des sites hôtes avec la U Arena).

Ces enjeux doivent également prendre en compte des problématiques environnementales et sociales en favorisant les déplacements et en facilitant la participation des publics, et plus particulièrement ceux issus des quartiers populaires.