La pratique sportive est un levier important en termes d’éducation et d’inclusion sociale. Depuis l’olympisme moderne initié par Pierre de Coubertin en 1896, elle véhicule également des valeurs humanistes comme la tolérance (et donc le rejet de toute forme de discrimination), l’esprit d’équipe et la solidarité.

Ces valeurs sont indissociables du rôle social et éducatif du sport, et doivent ancrer d’avantage leur présence dans le sport en club et dans les pratiques libres (NB : sans adhésion à une structure sportive). Si le sport en club, d’avantage médiatisé, est particulièrement réglementé par ses instances en termes d’organisation et d’équipements (gymnases et stades), a contrario, les pratiques libres se distinguent justement par l’absence, certes, de toute réglementation institutionnelle mais pas pour autant de règles appliquées et transmises par les pratiquants eux-mêmes. En termes d’équipements, c’est naturellement l’espace public qui est privilégié : voirie, trottoirs, pistes cyclables, espaces verts et terrains de proximité. Les pratiques libres (appelées également sports urbains) ont justement connu un développement considérable ces dernières années avec des disciplines comme le street workout , le skate, le street basket, le street football, etc.
Mais elles doivent faire face aujourd’hui à plusieurs problématiques : la juste répartition de l’occupation des équipements dédiés par tous les publics, la progression dans la discipline sans l’apport d’un entraineur, ou encore la qualité des espaces mis à disposition.