La place croissante des pratiquantes féminines est l’une des principales évolutions du sport à Nanterre. Entre 2006 et 2015, en prenant l’exemple de l’Entente sportive de Nanterre (ESN) qui a enregistré une progression de 33% du nombre de licenciées pour atteindre 3 826 adhérentes. La création d’une section féminine à l’AJSCN ainsi qu’au encore au Racing Nanterre Rugby, qui sont des sports encore très masculins, renforce ce constat à l’échelle de Nanterre.
Toutefois, la pratique féminine reste encore minoritaire par rapport à la pratique masculine. Des freins à la féminisation de certaines disciplines traditionnellement réservées aux hommes existent et persistent à Nanterre mais également d’une manière plus globale. Nous relevons néanmoins à Nanterre des efforts notoires pour certains sports comme la boxe, le football ou le rugby ; c’est un mouvement qu’il faut accompagner et amplifier. Un autre frein important au développement du sport féminin est la difficile compatibilité entre une pratique régulière et les contraintes familiales auxquelles sont confrontées nombre de femmes quand elles deviennent mères de famille. Mais le changement de statut familial n’est pas le seul facteur, puisqu’on constate notamment dans les quartiers populaires que les jeunes filles qui pratiquent une activité sportive, ont tendance à arrêter plus rapidement. La liste n’est pas exhaustive, mais cette charte entend agir autant que possible sur ces multiples freins en étroite concertation avec les acteurs du mouvement sportif Nanterrien.